L'ÎLE AUX CHÊNES
UNE NOUVELLE POUR L"APPEL DE CTHULHU
Temps de lecture : 5-7 minutes
Auteur : Récits Polyédriques © 2025
Cette première nouvelle, destinée à enrichir l’univers étendu d'une une campagne originale consacrée aux membres de l'ordre de la clef d'Argent, met en scène de nouveaux investigateurs qui sillonnent le monde dans l'espoir de percer les secrets du Mythe, cependant qu'une effroyable déité aux mille visages prépare son avènement ...
L'illustration utilisée ici est l'œuvre de l'artiste britannique Andy Walsh, lequel travaille avec de nombreuses sociétés éditrices de jeux de plateau, des cinéastes indépendants et autres développeurs de jeux vidéo, pour qui il réalise des dessins conceptuels et des peintures d'arrière-plan.
Édifiée par les premiers colons venus s'installer sur la péninsule au début du XVIIe siècle, la vieille bâtisse à l'architecture acadienne caractéristique de Nouvelle-Écosse, désormais vouée à la démolition, reflétait la lumière automnale sur ses murs décrépis, tandis que roseaux, herbes hautes et autres chiendents envahissaient le jardin alentour, laissé à l'abandon. À bien considérer les lieux, sans doute témoins silencieux de sombres forfaitures depuis ce jour où trois adolescents ont découvert non loin le fameux "puits au trésor", un frisson leur parcourra l’échine. Que pouvait-il se passer derrière cette porte aux planches mal équarries, aux charnières plantées à même la pierre et dont l’ancienne maçonnerie suintait l’humidité ? Alors que la brise marine transportait son lot d’odeurs nauséabondes en provenance des eaux fangeuses de la baie de Mahone, l’officier de la police montée rompit le silence : "plus vite on en aura fini, mieux ce sera. S’il n’y a jamais eu un endroit à éviter, c’est bien celui-ci." Sur ces paroles, il frappa à la lourde porte trois coups rapides, sans éveiller le moindre écho.
Édifiée par les premiers colons venus s'installer sur la péninsule au début du XVIIe siècle, la vieille bâtisse à l'architecture acadienne caractéristique de Nouvelle-Écosse, désormais vouée à la démolition, reflétait la lumière automnale sur ses murs décrépis, tandis que roseaux, herbes hautes et autres chiendents envahissaient le jardin alentour, laissé à l'abandon. À bien considérer les lieux, sans doute témoins silencieux de sombres forfaitures depuis ce jour où trois adolescents ont découvert non loin le fameux "puits au trésor", un frisson leur parcourra l’échine. Que pouvait-il se passer derrière cette porte aux planches mal équarries, aux charnières plantées à même la pierre et dont l’ancienne maçonnerie suintait l’humidité ? Alors que la brise marine transportait son lot d’odeurs nauséabondes en provenance des eaux fangeuses de la baie de Mahone, l’officier de la police montée rompit le silence : "plus vite on en aura fini, mieux ce sera. S’il n’y a jamais eu un endroit à éviter, c’est bien celui-ci." Sur ces paroles, il frappa à la lourde porte trois coups rapides, sans éveiller le moindre écho.
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Tous trois avaient été confrontés à diverses reprises à des individus au comportement singulier, mais rien de comparable avec le vieux Leichi, universitaire à la retraite qui menait depuis une vie solitaire, reclus dans cette maison abandonnée malgré l’avis d’expropriation. Contrairement aux autres, il avait boudé le comité citoyen organisé pour contester une nouvelle campagne de fouille, la quatrième depuis la découverte des premières plates-formes, de la mystérieuse pierre gravée de signes indéchiffrables et le forage d’une immense excavation par la Truro Company. Au terme d’un imbroglio judiciaire de plusieurs années, un ingénieur américain et son jeune associé, juriste de formation, avaient finalement obtenu du gouvernement fédéral canadien l’autorisation de rependre les recherches là où elles s’étaient arrêtées et la masure faisait dès lors office d’élément irréductible. Pourtant, à peine commencés, les travaux avaient rapidement acquis une réputation effroyable ; un premier ouvrier écrasé par un engin de terrassement, un second victime d’une mauvaise chute et deux autres foudroyés par la méningite. Effet d’induction ou phénomène malin, les troubles du comportement s’étaient également multipliés chez les responsables chargés du chantier, avec des défaillances physiques allant de l’insomnie aux saignements de nez à répétition.
Deux nouveaux coups, cette fois-ci plus francs, connurent le même insuccès. Le serrurier entra en action, voyant sa tâche facilitée par la simplicité du mécanisme, si bien que le canon de la serrure tourna deux fois avant que le lourd vantail ne pivote sur ses gonds rouillés. Aucun interrupteur en vue et les volets ne laissaient filtrer qu’une lumière tamisée juste suffisante pour percevoir un long couloir, sombre et glacial. Mais alors que leurs premiers appels se perdirent dans les ténèbres, les suivants furent bientôt renvoyés par un écho caverneux, comme répétés par une bouche grimaçante, un ton plus haut. Un gargouillement accompagné d’un bruit de succion jaillit soudain de l’obscurité du plafond, tandis qu’une monstruosité multiple aux téguments mous, caricature informe d’une vie atroce, avançait par reptation. Des tentacules noueux et incolores s’abattirent sur le malheureux dans un borborygme abominable, suivis d’une sorte de rongement avide. Lorsque ses deux compagnons rouvrirent les yeux, l’instinct de survie les avait précipités à l’extérieur. Dans le rectangle ténébreux de la porte se dessinait la silhouette nonchalante du vieux professeur, morceau de nuit arraché de cet enfer, flanquée d'un être à l'apparence repoussante, à la fois longiligne et tordu, aux membres postérieurs hypertrophiés et aux doigts filiformes et spongieux.
L’officier avait dégainé son arme de service et la pointait en direction du maître des lieux, lequel prononça une série de paroles inintelligibles à l’adresse de l'horreur sans nom qui se tenait à ses côtés avant que cette dernière n'ouvre une gueule béante emplie de dents acérées et ne se jette sur lui. Face à pareille vision, l’huissier dévala la pente sans attendre et trouva refuge dans la végétation en friche, découvrant par la même occasion la présence éparse de dizaines de cavités artificielles qui éveillèrent immédiatement en lui une peur diffuse. Ses craintes se matérialisèrent sous la forme d’une face grotesque, couverte d’algues noirâtres et visqueuses, qui l'observait depuis la margelle délabrée d'un puits tout proche. N'en pouvant plus, il s'élança à nouveau, tournant le dos à la créature au moment même où elle bondit sur sa proie. L’instant suivant, le monstrueux animal retrouvait son eau croupie, le ventre lesté de quelques dizaines de kilos supplémentaires, alors qu'au sommet du raidillon, la maison rendue au silence inscrivait son mystère sur le ciel d’automne. Le vieil homme, le regard satisfait, s’en retourna à l’étude des lettres des frères Zeno, témoignages occultes de leur découverte du Frisland et de leurs fantastiques voyages le long des côtes nord-américaines ... près d’un siècle avant qu'un navigateur génois au service des monarques catholiques espagnols n’accoste à son tour sur une île du continent.
Tous trois avaient été confrontés à diverses reprises à des individus au comportement singulier, mais rien de comparable avec le vieux Leichi, universitaire à la retraite qui menait depuis une vie solitaire, reclus dans cette maison abandonnée malgré l’avis d’expropriation. Contrairement aux autres, il avait boudé le comité citoyen organisé pour contester une nouvelle campagne de fouille, la quatrième depuis la découverte des premières plates-formes, de la mystérieuse pierre gravée de signes indéchiffrables et le forage d’une immense excavation par la Truro Company. Au terme d’un imbroglio judiciaire de plusieurs années, un ingénieur américain et son jeune associé, juriste de formation, avaient finalement obtenu du gouvernement fédéral canadien l’autorisation de rependre les recherches là où elles s’étaient arrêtées et la masure faisait dès lors office d’élément irréductible. Pourtant, à peine commencés, les travaux avaient rapidement acquis une réputation effroyable ; un premier ouvrier écrasé par un engin de terrassement, un second victime d’une mauvaise chute et deux autres foudroyés par la méningite. Effet d’induction ou phénomène malin, les troubles du comportement s’étaient également multipliés chez les responsables chargés du chantier, avec des défaillances physiques allant de l’insomnie aux saignements de nez à répétition.
Deux nouveaux coups, cette fois-ci plus francs, connurent le même insuccès. Le serrurier entra en action, voyant sa tâche facilitée par la simplicité du mécanisme, si bien que le canon de la serrure tourna deux fois avant que le lourd vantail ne pivote sur ses gonds rouillés. Aucun interrupteur en vue et les volets ne laissaient filtrer qu’une lumière tamisée juste suffisante pour percevoir un long couloir, sombre et glacial. Mais alors que leurs premiers appels se perdirent dans les ténèbres, les suivants furent bientôt renvoyés par un écho caverneux, comme répétés par une bouche grimaçante, un ton plus haut. Un gargouillement accompagné d’un bruit de succion jaillit soudain de l’obscurité du plafond, tandis qu’une monstruosité multiple aux téguments mous, caricature informe d’une vie atroce, avançait par reptation. Des tentacules noueux et incolores s’abattirent sur le malheureux dans un borborygme abominable, suivis d’une sorte de rongement avide. Lorsque ses deux compagnons rouvrirent les yeux, l’instinct de survie les avait précipités à l’extérieur. Dans le rectangle ténébreux de la porte se dessinait la silhouette nonchalante du vieux professeur, morceau de nuit arraché de cet enfer, flanquée d'un être à l'apparence repoussante, à la fois longiligne et tordu, aux membres postérieurs hypertrophiés et aux doigts filiformes et spongieux.
L’officier avait dégainé son arme de service et la pointait en direction du maître des lieux, lequel prononça une série de paroles inintelligibles à l’adresse de l'horreur sans nom qui se tenait à ses côtés avant que cette dernière n'ouvre une gueule béante emplie de dents acérées et ne se jette sur lui. Face à pareille vision, l’huissier dévala la pente sans attendre et trouva refuge dans la végétation en friche, découvrant par la même occasion la présence éparse de dizaines de cavités artificielles qui éveillèrent immédiatement en lui une peur diffuse. Ses craintes se matérialisèrent sous la forme d’une face grotesque, couverte d’algues noirâtres et visqueuses, qui l'observait depuis la margelle délabrée d'un puits tout proche. N'en pouvant plus, il s'élança à nouveau, tournant le dos à la créature au moment même où elle bondit sur sa proie. L’instant suivant, le monstrueux animal retrouvait son eau croupie, le ventre lesté de quelques dizaines de kilos supplémentaires, alors qu'au sommet du raidillon, la maison rendue au silence inscrivait son mystère sur le ciel d’automne. Le vieil homme, le regard satisfait, s’en retourna à l’étude des lettres des frères Zeno, témoignages occultes de leur découverte du Frisland et de leurs fantastiques voyages le long des côtes nord-américaines ... près d’un siècle avant qu'un navigateur génois au service des monarques catholiques espagnols n’accoste à son tour sur une île du continent.
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Après les embruns, le vent et la pluie, ce fut au tour d'une brume épaisse et glacée d'envahir la petite clairière perdue au beau milieu d'une forêt de grands chênes, lui conférant une apparence presque irréelle. La dizaine de grues, foreuses mobiles, pelles mécaniques et autres camions sur chenilles abandonnés sur place, tous à l’arrêt autour de la gigantesque dépression circulaire remplit d’eau, ajoutaient à la scène une dimension quasi surnaturelle.
— Mon ami, il nous faut nous rendre à l'évidence ; nous ne pouvons continuer ainsi, du moins pour le moment. Plus aucun ouvrier ne veut s'aventurer sur le site. J’ai même entendu certains d'entre eux parler d’une malédiction qui frapperait quiconque s’en approche. Quant à nos dépenses, nous avons allègrement dépassé notre budget.
Adossé contre le flanc maculé de boue d’un engin de chantier, le corps tout entier de l’ingénieur, le regard plongé dans le vide, trahissait un profond sentiment d'abattement, mêlé de rancœur.
— Quoi qu'il puisse arriver, nous devons impérativement garder la tête froide Frank. Je suis persuadé que nous allons trouver une solution. Nous ne pouvons pas abandonner, pas maintenant !
— Croyez bien que je ne me réjouis guère à l'idée de rentrer à New York, mais comment faire autrement ? Nous n'avons plus d'argent et plus grave encore, nous n'avons toujours rien trouvé de probant.
La pluie avait redoublé d'intensité, frappant le sol avec violence, tandis que grondait le tonnerre au loin. Soudain, tel un diable jaillissant de sa boîte, le jeune technicien se redressa d’un coup, le visage ruisselant fendu d’un large sourire :
— J'ai parmi mes connaissances un ancien camarade dont la famille est richissime. Je suis persuadé qu’il acceptera de nous aider en subventionnant une nouvelle campagne de fouille !
— Et comment comptez-vous vous y prendre Henry ; vous n’imaginez tout de même pas le mettre au courant et l’amener jusqu’ici ?
— Pourquoi pas ?! Ses capacités financières, contrairement aux nôtres, sont sans limites. C’est un rationnel, comme bon nombre d'hommes d'affaires, mais je saurais trouver les arguments. Il ne me restera plus qu'à le convaincre du bien-fondé de nos recherches pour éveiller sa curiosité et qu’il consente à nous prêter assistance. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, vous pourriez profiter de l'occasion pour lui faire part de votre intention de vous lancer en politique.
— ... la chose devra patienter encore quelque temps, j'en ai peur. Et où peut-on rencontrer ce mécène providentiel ?
— S'il n'a pas changé ses habitudes, nous devrions le dénicher au beau milieu de l'une de ces soirées mondaines organisées par la haute société bostonienne.
— À Boston vous dites ? La capitale de l’intolérance, des puritains et des quakers ; tout ce que j'aime ...
— Tout à fait, à Boston, en Nouvelle-Angleterre, soit à environ 370 milles de distance et deux jours de voyage. Mais trêve de bavardages, si nous voulons poursuivre nos investigations, il nous faut partir sans plus attendre !
Après les embruns, le vent et la pluie, ce fut au tour d'une brume épaisse et glacée d'envahir la petite clairière perdue au beau milieu d'une forêt de grands chênes, lui conférant une apparence presque irréelle. La dizaine de grues, foreuses mobiles, pelles mécaniques et autres camions sur chenilles abandonnés sur place, tous à l’arrêt autour de la gigantesque dépression circulaire remplit d’eau, ajoutaient à la scène une dimension quasi surnaturelle.
— Mon ami, il nous faut nous rendre à l'évidence ; nous ne pouvons continuer ainsi, du moins pour le moment. Plus aucun ouvrier ne veut s'aventurer sur le site. J’ai même entendu certains d'entre eux parler d’une malédiction qui frapperait quiconque s’en approche. Quant à nos dépenses, nous avons allègrement dépassé notre budget.
Adossé contre le flanc maculé de boue d’un engin de chantier, le corps tout entier de l’ingénieur, le regard plongé dans le vide, trahissait un profond sentiment d'abattement, mêlé de rancœur.
— Quoi qu'il puisse arriver, nous devons impérativement garder la tête froide Frank. Je suis persuadé que nous allons trouver une solution. Nous ne pouvons pas abandonner, pas maintenant !
— Croyez bien que je ne me réjouis guère à l'idée de rentrer à New York, mais comment faire autrement ? Nous n'avons plus d'argent et plus grave encore, nous n'avons toujours rien trouvé de probant.
La pluie avait redoublé d'intensité, frappant le sol avec violence, tandis que grondait le tonnerre au loin. Soudain, tel un diable jaillissant de sa boîte, le jeune technicien se redressa d’un coup, le visage ruisselant fendu d’un large sourire :
— J'ai parmi mes connaissances un ancien camarade dont la famille est richissime. Je suis persuadé qu’il acceptera de nous aider en subventionnant une nouvelle campagne de fouille !
— Et comment comptez-vous vous y prendre Henry ; vous n’imaginez tout de même pas le mettre au courant et l’amener jusqu’ici ?
— Pourquoi pas ?! Ses capacités financières, contrairement aux nôtres, sont sans limites. C’est un rationnel, comme bon nombre d'hommes d'affaires, mais je saurais trouver les arguments. Il ne me restera plus qu'à le convaincre du bien-fondé de nos recherches pour éveiller sa curiosité et qu’il consente à nous prêter assistance. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, vous pourriez profiter de l'occasion pour lui faire part de votre intention de vous lancer en politique.
— ... la chose devra patienter encore quelque temps, j'en ai peur. Et où peut-on rencontrer ce mécène providentiel ?
— S'il n'a pas changé ses habitudes, nous devrions le dénicher au beau milieu de l'une de ces soirées mondaines organisées par la haute société bostonienne.
— À Boston vous dites ? La capitale de l’intolérance, des puritains et des quakers ; tout ce que j'aime ...
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Au sortir de la Grande Guerre, alors qu’un sentiment irrépressible de liberté résonne déjà, les membres de l'ordre de la clef d'Argent sillonnent le monde dans l'espoir de percer les sombres secrets du Mythe. Tous savent que l'empereur noir de l'éternelle cité des Contrées du Rêve profite de cette parenthèse enchantée pour préparer son avènement, prochain souverain secret qui ne laissera aucune chance à la paix. Unissant leurs forces pour tenter d'empêcher l’inéluctable, ils n'ont d'autre choix que d'exhumer de terribles savoirs impies que l’on croyait à jamais oubliés, croisant la route d’investigateurs pour le moins inattendus, dont Franklin Roosevelt, J. R. R. Tolkien ou Nikola Tesla ...
Au sortir de la Grande Guerre, alors qu’un sentiment irrépressible de liberté résonne déjà, les membres de l'ordre de la clef d'Argent sillonnent le monde dans l'espoir de percer les sombres secrets du Mythe. Tous savent que l'empereur noir de l'éternelle cité des Contrées du Rêve profite de cette parenthèse enchantée pour préparer son avènement, prochain souverain secret qui ne laissera aucune chance à la paix. Unissant leurs forces pour tenter d'empêcher l’inéluctable, ils n'ont d'autre choix que d'exhumer de terribles savoirs impies que l’on croyait à jamais oubliés, croisant la route d’investigateurs pour le moins inattendus, dont Franklin Roosevelt, J. R. R. Tolkien ou Nikola Tesla ...
Au sortir de la Grande Guerre, alors qu’un sentiment irrépressible de liberté résonne déjà, les membres de l'ordre de la clef d'Argent sillonnent le monde dans l'espoir de percer les sombres secrets du Mythe. Tous savent que l'empereur noir de l'éternelle cité des Contrées du Rêve profite de cette parenthèse enchantée pour préparer son avènement, prochain souverain secret qui ne laissera aucune chance à la paix. Unissant leurs forces pour tenter d'empêcher l’inéluctable, ils n'ont d'autre choix que d'exhumer de terribles savoirs impies que l’on croyait à jamais oubliés, croisant la route d’investigateurs pour le moins inattendus, dont Franklin Roosevelt, J. R. R. Tolkien ou Nikola Tesla ...