TAEDIUM VITAE
UNE NOUVELLE POUR SHADE, LA DANZA DELLE OMBRE
Temps de lecture : 5-7 minutes
Auteur : Récits Polyédriques © 2025
La présente nouvelle illustre la détermination du Doge Davieri, alors qu'il impose aux clémentins, contre l'avis même du grand conseil qui l'a élu deux ans plus tôt, une gestion rigoureuse censée favoriser la paix, n'hésitant pas à faire disparaitre quiconque représente un danger pour la république.
L'illustration utilisée ici est l'œuvre de l'artiste brésilien Tiago Sousa, lequel a d'abord travaillé comme graphiste indépendant avant de rejoindre le studio canadien Volta, créateur de visuels 2D et 3D à destination des plus célèbres entreprises de divertissement du monde, et de se spécialiser dans l'art conceptuel pour les jeux vidéo.
Oncle Domenico clame encore que la grande mascarade républicaine est un conseil fantoche qui berne le peuple en lui laissant croire qu’il a son mot à dire dans la vie de sa cité et que les gonfaloniers sont les vrais maîtres de Clémence ! Le doge est le pantin de leurs intrigues, tout juste bon à se répandre en mondanités. Dans ces conditions, mieux vaut une monarchie au lieu d’électeurs lâches et hypocrites. Si le peuple veut avoir son mot à dire, le peuple doit siéger au conseil. J’ai beau penser que cela est déjà le cas, mon oncle affirme que le peuple n'est autre que les gueux et les prêtresses à leur écoute.
Don Julian Asparello, le 16 ottobre dell'anno 995
Oncle Domenico clame encore que la grande mascarade républicaine est un conseil fantoche qui berne le peuple en lui laissant croire qu’il a son mot à dire dans la vie de sa cité et que les gonfaloniers sont les vrais maîtres de Clémence ! Le doge est le pantin de leurs intrigues, tout juste bon à se répandre en mondanités. Dans ces conditions, mieux vaut une monarchie au lieu d’électeurs lâches et hypocrites. Si le peuple veut avoir son mot à dire, le peuple doit siéger au conseil. J’ai beau penser que cela est déjà le cas, mon oncle affirme que le peuple n'est autre que les gueux et les prêtresses à leur écoute.
Don Julian Asparello, le 16 ottobre dell'anno 995
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Parmi les nombreux cloîtres de Montefango, cœur historique de Clémence, se trouve une chapelle, dite de la petite Flamme, qui n’a subi, fait assez rare pour être souligné, aucune modification depuis sa construction. Posée au bord d'une modeste place ombragée, elle ressemble à une boite à bijoux dans laquelle le voyageur pénètre en franchissant un baldaquin de pierre surmonté d’un tympan illustrant la naissance des trois flammes et de la Muette. Sa façade en marbre aux tonalités roses, grises et blanches est ornée d’un fronton richement décoré et de deux ordres de colonnes sculptées. De proportions réduites mais harmonieuses, l’intérieur est également décoré de marbres polychromes, cependant que la voûte en berceau, formée de panneaux en bois sculptés, est composée de dizaines de caissons peints aux effigies des Boldovono, l’une des rares familles de la cité remontant à l’époque tarque. Cette dernière, qui mis généreusement sa richesse au service des arts et des sciences, dotant la cité des Merveilles de nombreux chefs-d'œuvre, ne parvint pas à s'inventer un lignage et à fonder une dynastie capable de la prémunir des purges ordonnées par le doge Pietro Dandolo.
C'est avec une impatience certaine qu'Alessio pénétra dans l’édifice, tandis que les récents commentaires du célèbre architecte Guerino da Ponte, auteur de plusieurs traités à propos de l'évolution des arts majeurs qui inspirent aujourd'hui encore nombre de bâtisseurs, lui revenaient en mémoire. Stupéfait par cet exposé acerbe, alors qu'il était en proie à l’ennui et un état permanent de lassitude, reclus dans une sombre ville de province, il avait quitté sur le champ sa retraite et traversé les mille baronnies. À présent qu'il s’engouffrait dans l'enchevêtrement de ruelles étriquées aux tracés tortueux, de venelles humides et de passages voûtés couverts de dômes centenaires, il se laissa gagner par la nostalgie d'une jeunesse aujourd'hui disparue. Désespérément seul, il laissa venir à lui les visages de ses anciens camarades à mesure qu'il s'éloignait des quartiers organisés autour des places où se concentrent les grands édifices et autres palazzi et que l’ombre de la forteresse se faisait plus menaçante. Sans doute vivaient-ils en ménage au milieu de leurs femmes et de leurs enfants, bien loin de leurs jeux d'antan. Étaient-ils revenus ? Avaient-ils essayé, à son instar et ce pendant de nombreuses années, de plaider la cause de ces innombrables familles exilées à perpétuité ? Il l'ignorait. Mais alors que son esprit divaguait, il se sentit une nouvelle fois empli de cette étrange folie, sorte de longue phrase tordue, de poème inachevé, tout en contradictions, déséquilibres et préciosités inutiles. Soudain, il se rappela le corso de l’armada, la plus large avenue de la ville qui descend jusqu’aux arsenaux. Une fois sa visite terminée, il y achèterait un flacon d’eau de parfum, qui, l’ancien s’étant mystérieusement vidé quelques jours auparavant, rejoindrait sa collection de bouteilles de verres colorés sur le rebord de carreaux émeraude de sa salle de bain.
Il entra donc, et son œil, habitué aux grisailles des fresques entrevues jusqu’à lors, fut immédiatement ébloui. Comment avait-il pu oublier cette chapelle qui s’offrait à lui ; et pourquoi l'illustre architecte avait pu tenir pareils propos ?! Elle était comme une jeune fille, extrêmement belle, que l’on pare d’ors et d’étoffes précieuses avant de la faire danser sur des tréteaux de foire. Il s’y engouffra et comme avec un geste de louange, laissa tomber ses bras devant ce triomphe de la couleur. Se tenant en face de trois magnifiques tapisseries, il ne vit pas de suite la silhouette immobile qui l’observait depuis un angle de la nef. Figée, elle était tel un bas-relief qu’on eut ajouté aux tapisseries alentours, ou bien un de ces anges qui, sur certains tableaux, semblent être à la fois dans notre monde et celui de l’artiste. Enfin, il tourna son regard et l'aperçu, appuyée nonchalamment contre le fût monolithique d'une colonne. Et alors qu’elle levait la tête dans sa direction, il put admirer son visage, tout aussi gracieux que les figures alentours. Celui-ci était enserré dans un corset d’azur et de blanc des plus ordonnée, quoi que désuet, comme s’il l’avait maintenu en vie depuis des siècles. C’était un être d’allégorie, si bien qu'Alessio ne fut donc pas surpris de ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Néanmoins, il occupait désormais la totalité de ses pensées, alors que son inconscient était voluptueusement happé par lui.
Soudain, il comprit qu’il l’avait fixé, le détaillant avec minutie. Empli de honte, et sans même avoir pris le temps d’admirer le reste des fresques, il sortit précipitamment, traversa la petite cour avant de s’engouffrer de nouveau dans les ruelles sinueuses. Il ne regarda ni les marbres, ni les colonnes. Il ne vit même pas les Duomo que les bâtisseurs de cette insolente cité avaient mis dans la perspective de chaque artère, chaque impasse, à hauteur des regards. Il traversa le quartier de Santa Candélia, l’un des plus anciens de la ville, prenant soin d'éviter le palazzo di popolo où siège le doge, puis la piazza Santa Candélia, la place la plus célèbre du monde, et la cathédrale de la jeune Flamme. Enfin arrivé dans le quartier de Santa Anna, il fut soulagé de retrouver les ruelles drapées de filets pêche, les ateliers de bijoutiers et les nombreuses échoppes où se négocie tout ce qui peut se faire à Néolim. Apaisé, il se plongea de nouveau avec délices dans la foule des voyageurs, des badauds et des mendiants, lui qui aimait tant ce sentiment de liberté que lui procurait l’indifférence des passants, même si sa surprenante rencontre était encore présente dans son esprit, au point d’en oublier de renouveler sa collection de parfums, ne passant pas même devant la vitrine de l’officine. Et alors qu’un étrange bouillonnement le traversait, il préféra emprunter de sombres vicoli, se laissant aller au gré de son humeur. Tantôt euphorique, tantôt abattu, il était de nouveau assailli de ce monstre intérieur qui renaissait dans le creuset de sa solitude, lorsque celle-ci était baignée des beautés crépusculaires et des vents tièdes, et qui bien que devenu indispensable, ne lui était pas encore totalement familier.
C’est alors, perdu dans ses digressions, soumis aux divagations d’un génie créateur immortel, que sa route s’arrêta devant la grille d’un jardin à l’abandon. Celui-ci appartenait à une ancienne famille qui avait quitté la ville pour les mille baronnies … la sienne ! Austère, avec ses grands blocs de pierre, ses couloirs extérieurs et ses larges fenêtres qui rappelaient les fastes d'une époque depuis révolue, la vaste demeure se tenait là, fièrement décrépite. À la fois surpris et curieux, il escalada la grille avant d’emprunter les allées à l’abandon, et atteignit le point culminant de la propriété, sur les hauteurs de Montefango. Sa tête était baignée de soleil, pareil à un prince qui recevait de la part de cet ambassadeur céleste les derniers rayons de sa grâce. Il faisait pleuvoir sur Santa Candélia des perles lumineuses de sa couronne, qui tombaient tel des flocons en vapeurs roses sur les clochers d’ambre. Debout entre les cyprès, il aperçut du côté du levant une statue immaculée qui s’irisait et semblait vêtue de cuirs veloutés, avant de disparaitre dans la brume du soir. Il s’en retourna vers le couchant et la lagune, suivant les reflets des jets d’eau aujourd'hui éteints et les navires dans le lointain. Puis le jour fit jouer les dernières notes d’émeraude de sa symphonie perpétuelle et mourut. Une étoile allait paraître. Quand il voulut s’asseoir, des lianes de brume l’enserrèrent, cependant qu’une chevelure sombre vint se glisser dans son cou et qu’une voix se pencha, guidée par le vent du soir. Une lame offrit au jour gisant un tout dernier inspir, murmurant à son oreille, diminuendo : "voici le charme profond de Clémence, à qui on porte sa mélancolie, on offre sa tristesse. Le doge vous remercie, don Alessio, d’avoir accepté son invitation, non pas pour la gloire ou la fortune, mais pour le seul amour des arts. Croyez bien qu’il regrette de fixer pareille fin dans le sang, mais telle est sa tragédie."
Parmi les nombreux cloîtres de Montefango, cœur historique de Clémence, se trouve une chapelle, dite de la petite Flamme, qui n’a subi, fait assez rare pour être souligné, aucune modification depuis sa construction. Posée au bord d'une modeste place ombragée, elle ressemble à une boite à bijoux dans laquelle le voyageur pénètre en franchissant un baldaquin de pierre surmonté d’un tympan illustrant la naissance des trois flammes et de la Muette. Sa façade en marbre aux tonalités roses, grises et blanches est ornée d’un fronton richement décoré et de deux ordres de colonnes sculptées. De proportions réduites mais harmonieuses, l’intérieur est également décoré de marbres polychromes, cependant que la voûte en berceau, formée de panneaux en bois sculptés, est composée de dizaines de caissons peints aux effigies des Boldovono, l’une des rares familles de la cité remontant à l’époque tarque. Cette dernière, qui mis généreusement sa richesse au service des arts et des sciences, dotant la cité des Merveilles de nombreux chefs-d'œuvre, ne parvint pas à s'inventer un lignage et à fonder une dynastie capable de la prémunir des purges ordonnées par le doge Pietro Dandolo.
C'est avec une impatience certaine qu'Alessio pénétra dans l’édifice, tandis que les récents commentaires du célèbre architecte Guerino da Ponte, auteur de plusieurs traités à propos de l'évolution des arts majeurs qui inspirent aujourd'hui encore nombre de bâtisseurs, lui revenaient en mémoire. Stupéfait par cet exposé acerbe, alors qu'il était en proie à l’ennui et un état permanent de lassitude, reclus dans une sombre ville de province, il avait quitté sur le champ sa retraite et traversé les mille baronnies. À présent qu'il s’engouffrait dans l'enchevêtrement de ruelles étriquées aux tracés tortueux, de venelles humides et de passages voûtés couverts de dômes centenaires, il se laissa gagner par la nostalgie d'une jeunesse aujourd'hui disparue. Désespérément seul, il laissa venir à lui les visages de ses anciens camarades à mesure qu'il s'éloignait des quartiers organisés autour des places où se concentrent les grands édifices et autres palazzi et que l’ombre de la forteresse se faisait plus menaçante. Sans doute vivaient-ils en ménage au milieu de leurs femmes et de leurs enfants, bien loin de leurs jeux d'antan. Étaient-ils revenus ? Avaient-ils essayé, à son instar et ce pendant de nombreuses années, de plaider la cause de ces innombrables familles exilées à perpétuité ? Il l'ignorait. Mais alors que son esprit divaguait, il se sentit une nouvelle fois empli de cette étrange folie, sorte de longue phrase tordue, de poème inachevé, tout en contradictions, déséquilibres et préciosités inutiles. Soudain, il se rappela le corso de l’armada, la plus large avenue de la ville qui descend jusqu’aux arsenaux. Une fois sa visite terminée, il y achèterait un flacon d’eau de parfum, qui, l’ancien s’étant mystérieusement vidé quelques jours auparavant, rejoindrait sa collection de bouteilles de verres colorés sur le rebord de carreaux émeraude de sa salle de bain.
Il entra donc, et son œil, habitué aux grisailles des fresques entrevues jusqu’à lors, fut immédiatement ébloui. Comment avait-il pu oublier cette chapelle qui s’offrait à lui ; et pourquoi l'illustre architecte avait pu tenir pareils propos ?! Elle était comme une jeune fille, extrêmement belle, que l’on pare d’ors et d’étoffes précieuses avant de la faire danser sur des tréteaux de foire. Il s’y engouffra et comme avec un geste de louange, laissa tomber ses bras devant ce triomphe de la couleur. Se tenant en face de trois magnifiques tapisseries, il ne vit pas de suite la silhouette immobile qui l’observait depuis un angle de la nef. Figée, elle était tel un bas-relief qu’on eut ajouté aux tapisseries alentours, ou bien un de ces anges qui, sur certains tableaux, semblent être à la fois dans notre monde et celui de l’artiste. Enfin, il tourna son regard et l'aperçu, appuyée nonchalamment contre le fût monolithique d'une colonne. Et alors qu’elle levait la tête dans sa direction, il put admirer son visage, tout aussi gracieux que les figures alentours. Celui-ci était enserré dans un corset d’azur et de blanc des plus ordonnée, quoi que désuet, comme s’il l’avait maintenu en vie depuis des siècles. C’était un être d’allégorie, si bien qu'Alessio ne fut donc pas surpris de ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Néanmoins, il occupait désormais la totalité de ses pensées, alors que son inconscient était voluptueusement happé par lui.
Soudain, il comprit qu’il l’avait fixé, le détaillant avec minutie. Empli de honte, et sans même avoir pris le temps d’admirer le reste des fresques, il sortit précipitamment, traversa la petite cour avant de s’engouffrer de nouveau dans les ruelles sinueuses. Il ne regarda ni les marbres, ni les colonnes. Il ne vit même pas les Duomo que les bâtisseurs de cette insolente cité avaient mis dans la perspective de chaque artère, chaque impasse, à hauteur des regards. Il traversa le quartier de Santa Candélia, l’un des plus anciens de la ville, prenant soin d'éviter le palazzo di popolo où siège le doge, puis la piazza Santa Candélia, la place la plus célèbre du monde, et la cathédrale de la jeune Flamme. Enfin arrivé dans le quartier de Santa Anna, il fut soulagé de retrouver les ruelles drapées de filets pêche, les ateliers de bijoutiers et les nombreuses échoppes où se négocie tout ce qui peut se faire à Néolim. Apaisé, il se plongea de nouveau avec délices dans la foule des voyageurs, des badauds et des mendiants, lui qui aimait tant ce sentiment de liberté que lui procurait l’indifférence des passants, même si sa surprenante rencontre était encore présente dans son esprit, au point d’en oublier de renouveler sa collection de parfums, ne passant pas même devant la vitrine de l’officine. Et alors qu’un étrange bouillonnement le traversait, il préféra emprunter de sombres vicoli, se laissant aller au gré de son humeur. Tantôt euphorique, tantôt abattu, il était de nouveau assailli de ce monstre intérieur qui renaissait dans le creuset de sa solitude, lorsque celle-ci était baignée des beautés crépusculaires et des vents tièdes, et qui bien que devenu indispensable, ne lui était pas encore totalement familier.
C’est alors, perdu dans ses digressions, soumis aux divagations d’un génie créateur immortel, que sa route s’arrêta devant la grille d’un jardin à l’abandon. Celui-ci appartenait à une ancienne famille qui avait quitté la ville pour les mille baronnies … la sienne ! Austère, avec ses grands blocs de pierre, ses couloirs extérieurs et ses larges fenêtres qui rappelaient les fastes d'une époque depuis révolue, la vaste demeure se tenait là, fièrement décrépite. À la fois surpris et curieux, il escalada la grille avant d’emprunter les allées à l’abandon, et atteignit le point culminant de la propriété, sur les hauteurs de Montefango. Sa tête était baignée de soleil, pareil à un prince qui recevait de la part de cet ambassadeur céleste les derniers rayons de sa grâce. Il faisait pleuvoir sur Santa Candélia des perles lumineuses de sa couronne, qui tombaient tel des flocons en vapeurs roses sur les clochers d’ambre. Debout entre les cyprès, il aperçut du côté du levant une statue immaculée qui s’irisait et semblait vêtue de cuirs veloutés, avant de disparaitre dans la brume du soir. Il s’en retourna vers le couchant et la lagune, suivant les reflets des jets d’eau aujourd'hui éteints et les navires dans le lointain. Puis le jour fit jouer les dernières notes d’émeraude de sa symphonie perpétuelle et mourut. Une étoile allait paraître. Quand il voulut s’asseoir, des lianes de brume l’enserrèrent, cependant qu’une chevelure sombre vint se glisser dans son cou et qu’une voix se pencha, guidée par le vent du soir. Une lame offrit au jour gisant un tout dernier inspir, murmurant à son oreille, diminuendo : "voici le charme profond de Clémence, à qui on porte sa mélancolie, on offre sa tristesse. Le doge vous remercie, don Alessio, d’avoir accepté son invitation, non pas pour la gloire ou la fortune, mais pour le seul amour des arts. Croyez bien qu’il regrette de fixer pareille fin dans le sang, mais telle est sa tragédie."
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Et si vous preniez le temps de découvrir le roman qui a inspiré cette nouvelle ...
Shade est un jeu de rôle de cape et d'épée flamboyant prenant place dans un univers uchronique riche et passionnant inspiré du Quattrocento italien et de la Renaissance. Vous incarnez des Ténébrosi : des mortels hors du commun ayant pour partenaire une ombre intelligente et dont les princes et les puissants convoitent les prodigieux talents d’espion. Entre intrigues de cour, secrets d’alcôve, histoires d’amours contrariées, rendez-vous nocturnes et autres duels sanglants, apprivoisez votre ombre pour révéler sa sorcellerie et dévoiler les multiples facettes de ses pouvoirs étranges, choisissez vos alliances et gardez-vous des faux pas, car toutes les légendes ont leur part de vérité.
Shade est un jeu de rôle de cape et d'épée flamboyant prenant place dans un univers uchronique riche et passionnant inspiré du Quattrocento italien et de la Renaissance. Vous incarnez des Ténébrosi : des mortels hors du commun ayant pour partenaire une ombre intelligente et dont les princes et les puissants convoitent les prodigieux talents d’espion. Entre intrigues de cour, secrets d’alcôve, histoires d’amours contrariées, rendez-vous nocturnes et autres duels sanglants, apprivoisez votre ombre pour révéler sa sorcellerie et dévoiler les multiples facettes de ses pouvoirs étranges, choisissez vos alliances et gardez-vous des faux pas, car toutes les légendes ont leur part de vérité.
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