VIANDE FROIDE
UNE NOUVELLE POUR VERMINE 2047
Temps de lecture : 5-7 minutes
Auteur : Récits Polyédriques © 2025
Cette nouvelle transpose l'univers du jeu de rôle sur table Vermine 2047, vision post-apocalyptique d'une Europe où la nature a repris ses droits, au cœur de la mythique cité de New York alors que l'effondrement paraît inéluctable et que l'humanité, rongée par la faim et le froid, est est en passe de devenir son pire ennemi.
L'illustration utilisée ici est une peinture numérique de l'artiste conceptuel ukrainien Rostyslav Zagornov, lequel travaille indépendamment pour les industries du cinéma et du jeu vidéo, ainsi que de nombreuses productions à succès telles que Les Animaux fantastiques : les crimes de Grindelwald, Blade Runner ou Metro Exodus ...
Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai l’impression d’être né, d’avoir toujours vécu dans un monde en déclin. J’ai appris à compter au rythme des tempêtes et des épidémies. J’ai découvert le monde sur la carte des sécheresses, des famines et des crises sanitaires. J’ai vu des maladies que l’on croyait disparues décimer des pays que l’on croyait protégés, des ouragans balayer des immeubles à plusieurs heures des côtes, des centres commerciaux submergés par les crues, des villages transformés en banquets de charognards et en charniers flottants. J’ai vu des mères pleurer en tuant leurs enfants endormis pour leur éviter que la faim, la peste ou d’autres bras ne les emportent avant elles.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai l’impression d’être né, d’avoir toujours vécu dans un monde en déclin. J’ai appris à compter au rythme des tempêtes et des épidémies. J’ai découvert le monde sur la carte des sécheresses, des famines et des crises sanitaires. J’ai vu des maladies que l’on croyait disparues décimer des pays que l’on croyait protégés, des ouragans balayer des immeubles à plusieurs heures des côtes, des centres commerciaux submergés par les crues, des villages transformés en banquets de charognards et en charniers flottants. J’ai vu des mères pleurer en tuant leurs enfants endormis pour leur éviter que la faim, la peste ou d’autres bras ne les emportent avant elles.
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Couché depuis des heures, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Une question m'obsède. N’en pouvant plus, je finis par me lever, non sans prendre soin d’embrasser ma bien-aimée sur le front avant de quitter notre chambre, véritable refuge chaud et douillet. Je passe par la salle de bain et veille à m'habiller chaudement, avant de me préparer un thermos d'eau chaude et sucrée que je glisse dans mon sac à dos de randonnée avec ma lampe de poche. N'ai-je rien oublié ? À priori non. Je griffonne à la hâte un petit mot que je laisse en évidence sur la table du salon afin qu'elle le trouve à son réveil, juste au cas où. Puis, sans bruit, j'ouvre la fenêtre avant de descendre les quelques barreaux de l'échelle qui donne accès à l'extérieur et de sortir dans la nuit, noire et profonde comme un tombeau. J'aspire prudemment l'air glacial ; mon thermomètre de poche indique - 22°. La journée, la température approche les -15°. Quelques mois plus tôt, alors que la double pandémie de grippes issues de Chine et d’Afrique a décimé des milliers d’élevages et causé plusieurs centaines de millions de morts à travers le monde, forçant les populations à vivre confinées, les premières chutes de neige avaient fait la joie des enfants. Mais cette allégresse laissa rapidement la place à l'horreur lorsque, au bout de quelques jours, la couche de poudreuse atteignit les deux mètres et que la température chuta brutalement, détruisant des sites industriels entiers, la quasi-totalité des réseaux de télécommunication et diverses infrastructures. Depuis, tout s'est figé. Quand il était encore possible de se déplacer, les gens se sont rués dans les magasins avant de se terrer chez eux. Puis l’état d’urgence humanitaire a été décrété pour tenter de limiter les risques sanitaires et de nombreux pays ont progressivement restauré leurs frontières, sur fond de mouvements sociaux et de crises économiques. Depuis, les routes, les ports, les gares ou les aéroports sont tous fermés, les approvisionnements peinent à arriver, tout est bloqué … sauf le boucher.
La neige gelée crisse sous mes pas tandis que je longe le fleuve Hudson. Des congères se sont formées au hasard des bourrasques de vent glacial. Le froid me pénètre jusqu'à l'os et je sens ma peau qui s'étire sous les gants et les couches superposées de vêtements. Plus personne ne s'aventure dans les rues ceintes de gratte-ciels, la ville est silencieuse, de jour comme de nuit. Les sirènes et le fracas des moteurs se sont tues, tandis que les lumières éclatantes de Times Square se sont éteintes, à l’instar des enseignes lumineuses des théâtres de Broadway, et il en est ainsi partout à travers le monde. Aucun météorologue ne parvient à prédire la fin de cet enfer glacé. Je suis parfois obligé de me tenir à un réverbère pour ne pas tomber ; c'est désormais leur seule utilité, puisque éteint afin d'économiser l'énergie. Je m'obstine et poursuis ma progression, profitant de la lumière blanche de la pleine lune. Des centres d'accueil pour sans abris ont été ouverts mais les places sont insuffisantes, et bien que quelques personnes se soient mobilisées pour les accueillir, la plupart sont restés dehors, ombres parmi les ombres. Il n'est d'ailleurs pas inhabituel de trouver des cadavres gelés ... sauf chez nous.
Le froid piquant se métamorphose progressivement en douleur. Respirer tient de l'exploit, avancer devient un supplice, mais je suis proche de mon but, je ne peux plus reculer. Au début, des chasse-neiges tentèrent de déblayer les rues mais la lutte était inégale. Mal préparé, le pays rassembla son matériel sur les routes prioritaires dans l'espoir de rétablir au plus vite les approvisionnements les plus urgents. On vit passer quelques hélicoptères de l'armée qui larguèrent des colis de nourriture au hasard des quartiers, puis plus rien. Heureusement pour les courageux qui osent s'aventurer à l'extérieur, notre boucher continue de proposer des plats préparés une fois par semaine. Je fais partie de ses clients assidus et j'apporte également les repas qu'il confectionne à certains de mes voisins qui ne peuvent pas se déplacer. Enfin j'atteins une maison inhabitée dans laquelle je vais pouvoir m'abriter du vent et observer. Je me sers une rasade d'eau chaude sucrée. Il faut tenir. Je veux savoir. J'attends. J'espère qu'il ne va pas tarder.
De nombreux réseaux d’entraide se sont organisés dans les différents arrondissements de la ville. Les habitants accrochent à leur fenêtre des morceaux d'étoffe dont la couleur correspond à un besoin urgent : jaune pour la nourriture, orange pour les soins, rouge pour un cadavre à sortir du logement. Les distributions de vivres, de médicaments, et les visites, rendues extrêmement difficiles par l'accumulation de la neige et de la glace, sont organisées par un réseau de bénévoles qui centralise les demandes, avec le soutien de la police et de la garde nationale, depuis Central Park. Les morts, toujours plus nombreux, sont acheminés vers différentes salles de sport réquisitionnées pour l’occasion afin d’y être nettoyés et conservés jusqu'à leur incinération, transportés par des hélicoptères de l'armée vers des centres de crémation. Les autorités avaient d'abord promis aux familles des funérailles en bonne et due forme après le dégel, mais la situation n'évoluant pas, il a bien fallu se résoudre à procéder différemment. Je n'en peux plus, je gèle littéralement sur place. Je ne vais plus pouvoir tenir longtemps. Mais quand va-t-il se décider à venir bon sang ?!
Enfin, je perçois au loin le glissement d'un traîneau de fortune que l'on tire péniblement. Je l'entends souffler, il se rapproche. Les battements de mon cœur s'accélèrent et je m'enfonce un peu plus dans l’obscurité pour devenir invisible. Je l'aperçois. Armé d'un fusil de chasse, il s'est harnaché et, courbé en avant, traîne une luge lourdement chargée d'un colis solidement ficelé. Il se déplace lentement, pas après pas. J'admire son abnégation, mais si mes soupçons se confirment, elle me glace également de terreur. Tout à son affaire, il ne me remarque pas. N’en pouvant plus, il s'arrête finalement devant la boucherie dont n'apparaît plus que l'enseigne. Il se défait de son harnachement et grimpe à une fenêtre du bâtiment. Je retiens mon souffle, craignant qu'il ne me repère. Je n'ose plus bouger et la douleur provoquée par le froid n'en est que plus difficile à supporter. Et si je mourrais ici, bêtement ? ... Mieux vaut écarter cette pensée de mon esprit et me concentrer sur mon objectif. Il réapparaît bientôt et installe une rampe d'accès à l'aide de planches liées entre elles. Après s'être assuré de la fiabilité du dispositif, il retourne auprès de sa luge, lance un bref coup d'œil alentour et commence à dénouer les cordes qui encerclent son attelage. Malgré le froid glacial, il ne semble pas pressé. Lentement, il retire les couvertures qui enveloppent ses précieux paquets. J'essaie de faire abstraction de tous les signaux d'alerte que mon corps envoie désespérément afin que je quitte les lieux et me réchauffe au plus vite. Mes yeux pleurent de froid et toute mon attention est tournée vers ce qui apparaîtra enfin. Ma vue s'est accoutumée à l'absence de lumière et je commence à distinguer les formes débarrassées de leurs protections. Je retiens un cri d'horreur, alors que ce qui n'était qu'une supposition devient réalité : une jambe, une tête, de longs cheveux, une femme très certainement. Il me semble distinguer sa poitrine nue, percée de plusieurs trous encore sanguinolents. Il amène le cadavre de la malheureuse sur la rampe d'accès et entreprend de le hisser par la fenêtre. La nausée monte dans ma gorge nouée, mais je parviens à la refouler. Il me faut toute la volonté du monde pour ne pas prendre mes jambes à mon cou, mais une chose me retient ; un second tas, plus petit, est toujours présent sur le traîneau ; c’est le corps d’un enfant. Et maintenant que celui de la jeune femme, probablement sa mère, est passé par la fenêtre, l'homme transporte la frêle silhouette sur son épaule. Sa macabre besogne terminée, il récupère son matériel et disparait dans l'obscurité de son immeuble. À présent, je sais. Je sais comment notre boucher s’y prend pour confectionner les plats dont il régale tout le quartier depuis des semaines. Mais déjà le jour va bientôt se lever et il est temps de rentrer chez moi ... si j'en suis encore capable.
Couché depuis des heures, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Une question m'obsède. N’en pouvant plus, je finis par me lever, non sans prendre soin d’embrasser ma bien-aimée sur le front avant de quitter notre chambre, véritable refuge chaud et douillet. Je passe par la salle de bain et veille à m'habiller chaudement, avant de me préparer un thermos d'eau chaude et sucrée que je glisse dans mon sac à dos de randonnée avec ma lampe de poche. N'ai-je rien oublié ? À priori non. Je griffonne à la hâte un petit mot que je laisse en évidence sur la table du salon afin qu'elle le trouve à son réveil, juste au cas où. Puis, sans bruit, j'ouvre la fenêtre avant de descendre les quelques barreaux de l'échelle qui donne accès à l'extérieur et de sortir dans la nuit, noire et profonde comme un tombeau. J'aspire prudemment l'air glacial ; mon thermomètre de poche indique - 22°. La journée, la température approche les -15°. Quelques mois plus tôt, alors que la double pandémie de grippes issues de Chine et d’Afrique a décimé des milliers d’élevages et causé plusieurs centaines de millions de morts à travers le monde, forçant les populations à vivre confinées, les premières chutes de neige avaient fait la joie des enfants. Mais cette allégresse laissa rapidement la place à l'horreur lorsque, au bout de quelques jours, la couche de poudreuse atteignit les deux mètres et que la température chuta brutalement, détruisant des sites industriels entiers, la quasi-totalité des réseaux de télécommunication et diverses infrastructures. Depuis, tout s'est figé. Quand il était encore possible de se déplacer, les gens se sont rués dans les magasins avant de se terrer chez eux. Puis l’état d’urgence humanitaire a été décrété pour tenter de limiter les risques sanitaires et de nombreux pays ont progressivement restauré leurs frontières, sur fond de mouvements sociaux et de crises économiques. Depuis, les routes, les ports, les gares ou les aéroports sont tous fermés, les approvisionnements peinent à arriver, tout est bloqué … sauf le boucher.
La neige gelée crisse sous mes pas tandis que je longe le fleuve Hudson. Des congères se sont formées au hasard des bourrasques de vent glacial. Le froid me pénètre jusqu'à l'os et je sens ma peau qui s'étire sous les gants et les couches superposées de vêtements. Plus personne ne s'aventure dans les rues ceintes de gratte-ciels, la ville est silencieuse, de jour comme de nuit. Les sirènes et le fracas des moteurs se sont tues, tandis que les lumières éclatantes de Times Square se sont éteintes, à l’instar des enseignes lumineuses des théâtres de Broadway, et il en est ainsi partout à travers le monde. Aucun météorologue ne parvient à prédire la fin de cet enfer glacé. Je suis parfois obligé de me tenir à un réverbère pour ne pas tomber ; c'est désormais leur seule utilité, puisque éteint afin d'économiser l'énergie. Je m'obstine et poursuis ma progression, profitant de la lumière blanche de la pleine lune. Des centres d'accueil pour sans abris ont été ouverts mais les places sont insuffisantes, et bien que quelques personnes se soient mobilisées pour les accueillir, la plupart sont restés dehors, ombres parmi les ombres. Il n'est d'ailleurs pas inhabituel de trouver des cadavres gelés … sauf chez nous.
Le froid piquant se métamorphose progressivement en douleur. Respirer tient de l'exploit, avancer devient un supplice, mais je suis proche de mon but, je ne peux plus reculer. Au début, des chasse-neiges tentèrent de déblayer les rues mais la lutte était inégale. Mal préparé, le pays rassembla son matériel sur les routes prioritaires dans l'espoir de rétablir au plus vite les approvisionnements les plus urgents. On vit passer quelques hélicoptères de l'armée qui larguèrent des colis de nourriture au hasard des quartiers, puis plus rien. Heureusement pour les courageux qui osent s'aventurer à l'extérieur, notre boucher continue de proposer des plats préparés une fois par semaine. Je fais partie de ses clients assidus et j'apporte également les repas qu'il confectionne à certains de mes voisins qui ne peuvent pas se déplacer. Enfin j'atteins une maison inhabitée dans laquelle je vais pouvoir m'abriter du vent et observer. Je me sers une rasade d'eau chaude sucrée. Il faut tenir. Je veux savoir. J'attends. J'espère qu'il ne va pas tarder.
De nombreux réseaux d’entraide se sont organisés dans les différents arrondissements de la ville. Les habitants accrochent à leur fenêtre des morceaux d'étoffe dont la couleur correspond à un besoin urgent : jaune pour la nourriture, orange pour les soins, rouge pour un cadavre à sortir du logement. Les distributions de vivres, de médicaments, et les visites, rendues extrêmement difficiles par l'accumulation de la neige et de la glace, sont organisées par un réseau de bénévoles qui centralise les demandes, avec le soutien de la police et de la garde nationale, depuis Central Park. Les morts, toujours plus nombreux, sont acheminés vers différentes salles de sport réquisitionnées pour l’occasion afin d’y être nettoyés et conservés jusqu'à leur incinération, transportés par des hélicoptères de l'armée vers des centres de crémation. Les autorités avaient d'abord promis aux familles des funérailles en bonne et due forme après le dégel, mais la situation n'évoluant pas, il a bien fallu se résoudre à procéder différemment. Je n'en peux plus, je gèle littéralement sur place. Je ne vais plus pouvoir tenir longtemps. Mais quand va-t-il se décider à venir bon sang ?!
Enfin, je perçois au loin le glissement d'un traîneau de fortune que l'on tire péniblement. Je l'entends souffler, il se rapproche. Les battements de mon cœur s'accélèrent et je m'enfonce un peu plus dans l’obscurité pour devenir invisible. Je l'aperçois. Armé d'un fusil de chasse, il s'est harnaché et, courbé en avant, traîne une luge lourdement chargée d'un colis solidement ficelé. Il se déplace lentement, pas après pas. J'admire son abnégation, mais si mes soupçons se confirment, elle me glace également de terreur. Tout à son affaire, il ne me remarque pas. N’en pouvant plus, il s'arrête finalement devant la boucherie dont n'apparaît plus que l'enseigne. Il se défait de son harnachement et grimpe à une fenêtre du bâtiment. Je retiens mon souffle, craignant qu'il ne me repère. Je n'ose plus bouger et la douleur provoquée par le froid n'en est que plus difficile à supporter. Et si je mourrais ici, bêtement ? ... Mieux vaut écarter cette pensée de mon esprit et me concentrer sur mon objectif. Il réapparaît bientôt et installe une rampe d'accès à l'aide de planches liées entre elles. Après s'être assuré de la fiabilité du dispositif, il retourne auprès de sa luge, lance un bref coup d'œil alentour et commence à dénouer les cordes qui encerclent son attelage. Malgré le froid glacial, il ne semble pas pressé. Lentement, il retire les couvertures qui enveloppent ses précieux paquets. J'essaie de faire abstraction de tous les signaux d'alerte que mon corps envoie désespérément afin que je quitte les lieux et me réchauffe au plus vite. Mes yeux pleurent de froid et toute mon attention est tournée vers ce qui apparaîtra enfin. Ma vue s'est accoutumée à l'absence de lumière et je commence à distinguer les formes débarrassées de leurs protections. Je retiens un cri d'horreur, alors que ce qui n'était qu'une supposition devient réalité : une jambe, une tête, de longs cheveux, une femme très certainement. Il me semble distinguer sa poitrine nue, percée de plusieurs trous encore sanguinolents. Il amène le cadavre de la malheureuse sur la rampe d'accès et entreprend de le hisser par la fenêtre. La nausée monte dans ma gorge nouée, mais je parviens à la refouler. Il me faut toute la volonté du monde pour ne pas prendre mes jambes à mon cou, mais une chose me retient ; un second tas, plus petit, est toujours présent sur le traîneau ; c’est le corps d’un enfant. Et maintenant que celui de la jeune femme, probablement sa mère, est passé par la fenêtre, l'homme transporte la frêle silhouette sur son épaule. Sa macabre besogne terminée, il récupère son matériel et disparait dans l'obscurité de son immeuble. À présent, je sais. Je sais comment notre boucher s’y prend pour confectionner les plats dont il régale tout le quartier depuis des semaines. Mais déjà le jour va bientôt se lever et il est temps de rentrer chez moi ... si j'en suis encore capable.
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Et si vous preniez le temps de découvrir le roman qui a inspiré cette nouvelle ...
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Écologie, survie, chamanisme ... le jeu de rôle Vermine 2047 dépeint une vision pertinente et engagée d’un monde où la nature a repris ses droits, plaçant l’humanité en bas de la chaîne alimentaire. Le cadre est celui de l'Europe en 2037 : une Europe dangereuse et délabrée, où l'homme tente de survivre alors que la Terre sembre mettre tout en œuvre pour se débarrasser définitivement de l’humanité. Et si une première édition, récompensée en 2005, a marqué en son temps toute une génération de joueurs, il ne s'agit ni d'une suite, ni d'une réédition, mais bien d'une toute nouvelle version entièrement réécrite, avec un univers plus détaillé, des thèmes plus affirmés et un tout nouveau système de jeu.
Écologie, survie, chamanisme ... le jeu de rôle Vermine 2047 dépeint une vision pertinente et engagée d’un monde où la nature a repris ses droits, plaçant l’humanité en bas de la chaîne alimentaire. Le cadre est celui de l'Europe en 2037 : une Europe dangereuse et délabrée, où l'homme tente de survivre alors que la Terre sembre mettre tout en œuvre pour se débarrasser définitivement de l’humanité. Et si une première édition, récompensée en 2005, a marqué en son temps toute une génération de joueurs, il ne s'agit ni d'une suite, ni d'une réédition, mais bien d'une toute nouvelle version entièrement réécrite, avec un univers plus détaillé, des thèmes plus affirmés et un tout nouveau système de jeu.
Écologie, survie, chamanisme ... le jeu de rôle Vermine 2047 dépeint une vision pertinente et engagée d’un monde où la nature a repris ses droits, plaçant l’humanité en bas de la chaîne alimentaire. Le cadre est celui de l'Europe en 2037 : une Europe dangereuse et délabrée, où l'homme tente de survivre alors que la Terre sembre mettre tout en œuvre pour se débarrasser définitivement de l’humanité. Et si une première édition, récompensée en 2005, a marqué en son temps toute une génération de joueurs, il ne s'agit ni d'une suite, ni d'une réédition, mais bien d'une toute nouvelle version entièrement réécrite, avec un univers plus détaillé, des thèmes plus affirmés et un tout nouveau système de jeu.